Si vous habitez dans le sud de la France ou que vous y emmenez votre fidèle ami en vacances, alors vous devrez faire preuve d'une grande prudence car on y trouve un insecte appelé phlébotome, sorte de moustique, qui transmet la leishmaniose. La leishmaniose est une maladie grave pour le chien, souvent mortelle. Elle est due à un protozoaire parasite, Leishmania infantum.
Cette maladie est particulièrement présente dans le bassin méditerranéen. On la retrouve notamment en France en région PACA et dans le Languedoc Roussillon. En Europe, elle touche l'Espagne, le Portugal, Malte, l'Italie et la Grèce... Enfin, elle est également présente en Afrique du Nord (Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie...), au Moyen Orient, en Amérique centrale et Amérique du Sud où le Brésil est particulièrement touché. Pour que la maladie affecte une région, il faut réunir le parasite (Leishmania), le vecteur (le phlébotome) et le réservoir (hôtes vertébrés tels le chien, le renard, le bétail, l'homme...).
Le phlébotome en quelques mots
Le phlébotome, appelé aussi " mouche des sables ", est un insecte de 2 à 4 mm. Il est surtout actif au printemps et en été et à certaines heures de la journée, surtout à l'aube et à la tombée de la nuit. C'est la femelle qui transmet la maladie car elle effectue un repas de sang nécessaire au développement de ses oeufs. Elle se contamine si elle prélève ce sang sur un animal malade. Elle ingurgite alors des parasites qui se multiplient ensuite dans son tube digestif puis migrent vers ses glandes salivaires. Au bout de quelques jours, le phlébotome peut donc contaminer un autre animal. Lorsque le phlébotome pique à nouveau, il inocule le parasite, qui se multiplie dans des cellules du chien appelées macrophages cutanés. Leur nombre augmente tellement qu'il fait éclater cette cellule ce qui libère de nouveaux parasites. Ils se propagent alors dans la peau, le foie, la moelle osseuse, les yeux...
Les principaux symptômes de la leishmaniose
L'incubation de la maladie peut être très longue. Elle peut atteindre deux ans. Parfois, on peut observer suite à la piqûre, un chancre d'inoculation, sorte de bouton. Souvent il se situe sur des zones avec peu de poils, sur la truffe ou les oreilles par exemple. La lésion cutanée disparaît lentement pendant que les parasites diffusent dans les organes internes du chien. Pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, il peut n'y avoir ensuite aucun symptôme. Puis la maladie se déclare. Les symptômes varient selon la souche du parasite, la résistance du chien... Le plus souvent, on observe une perte de poils autour des yeux et de la truffe. Puis ces dépilations peuvent s'étendre. Des croûtes apparaissent, la peau devient épaisse et grisâtre, avec de nombreuses pellicules. Des ulcères se développent, notamment sur les parties en contact avec le sol. Enfin, les ongles poussent anormalement. Les griffes sont longues et cassantes. En dehors de symptômes cutanés, votre chien paraît fatigué et maigrit même si son appétit est conservé. Les muscles de la tête s'atrophient. Les ganglions grossissent, le chien a de la fièvre. Le nez peut saigner. Puis le parasite se développe dans de nombreux organes de votre animal (foie, rein...). Le chien souffre d'anémie et de graves troubles rénaux susceptibles de causer sa mort.
Le diagnostic s'appuie sur les symptômes et les séjours effectués par le chien dans les zones à risques. Il est possible de visualiser le parasite grâce à des ponctions de moelle osseuse ou de ganglions, ou à des biopsies de peau ou de foie. Des tests sérologiques sont également utilisés.
Traitement de la leishmaniose
Pour le traitement allopathique, c'est de l'antimoniate de méglumine qui est utilisé, administré par voie injectable et de l'allopurinol administré par voie orale. Ce traitement est long et beaucoup de chiens rechutent quelques mois après et nécessitent un nouveau traitement. Il est absolument nécessaire ici de faire intervenir la naturopathie afin que le chien reçoive un panel de thérapeutiques complémentaires pour le soutenir et l'aider à s'en tirer. Les médecines naturelles vont viser à stimuler le terrain, l'immunité, et avec l'isothérapie se rapprocher le plus possible de la souche pathogène. L'homéopathie, la phytothérapie, joueront leur rôle actif sur les symptômes, au cas par cas, en plus de l'allopathie.
Le pronostic est assez bon si le chien présente seulement des lésions cutanées, qui disparaissent en quelques semaines après le début du traitement mais si le chien présente des lésions hépatiques ou rénales, il s'assombrit considérablement. Là c'est l'organothérapie qui devient la médecine naturelle la plus adéquate.
La prévention sur plusieurs plans est donc primordiale. Il convient d'éviter de sortir le chien au crépuscule en pleine période d'activité des phlébotomes et il faut utiliser des produits de type spot-on ou sprays visant à éloigner ces insectes. Pour cela, il existe actuellement des colliers contenant de la deltamethrine, efficaces six mois et des pipettes contenant de l'imidaclopride à appliquer sur la peau qu'il faut renouveler tous les quinze jours. Des diffusions d'huiles essentielles éloignant les phlébotomes sont également fortement recommandées dans votre maison ou sur le lieu de vos vacances si c'est une des zones à risques. Une prévention à l'homéopathie est également fortement conseillée avec des remèdes qui vont permettre, non pas d'éloigner les phlébotomes bien sûr, mais de limiter leurs dégâts dans le sang de votre chien s'il était piqué.
Enfin notez que cette maladie est une zoonose potentielle, elle peut donc toucher l'homme. Les individus immunodéprimés, les enfants et les seniors sont les plus sensibles. En protégeant votre chien, vous limiterez donc également les risques pour vous et votre famille.
Cette maladie est particulièrement présente dans le bassin méditerranéen. On la retrouve notamment en France en région PACA et dans le Languedoc Roussillon. En Europe, elle touche l'Espagne, le Portugal, Malte, l'Italie et la Grèce... Enfin, elle est également présente en Afrique du Nord (Egypte, Tunisie, Maroc, Algérie...), au Moyen Orient, en Amérique centrale et Amérique du Sud où le Brésil est particulièrement touché. Pour que la maladie affecte une région, il faut réunir le parasite (Leishmania), le vecteur (le phlébotome) et le réservoir (hôtes vertébrés tels le chien, le renard, le bétail, l'homme...).
Le phlébotome en quelques mots
Le phlébotome, appelé aussi " mouche des sables ", est un insecte de 2 à 4 mm. Il est surtout actif au printemps et en été et à certaines heures de la journée, surtout à l'aube et à la tombée de la nuit. C'est la femelle qui transmet la maladie car elle effectue un repas de sang nécessaire au développement de ses oeufs. Elle se contamine si elle prélève ce sang sur un animal malade. Elle ingurgite alors des parasites qui se multiplient ensuite dans son tube digestif puis migrent vers ses glandes salivaires. Au bout de quelques jours, le phlébotome peut donc contaminer un autre animal. Lorsque le phlébotome pique à nouveau, il inocule le parasite, qui se multiplie dans des cellules du chien appelées macrophages cutanés. Leur nombre augmente tellement qu'il fait éclater cette cellule ce qui libère de nouveaux parasites. Ils se propagent alors dans la peau, le foie, la moelle osseuse, les yeux...
Les principaux symptômes de la leishmaniose
L'incubation de la maladie peut être très longue. Elle peut atteindre deux ans. Parfois, on peut observer suite à la piqûre, un chancre d'inoculation, sorte de bouton. Souvent il se situe sur des zones avec peu de poils, sur la truffe ou les oreilles par exemple. La lésion cutanée disparaît lentement pendant que les parasites diffusent dans les organes internes du chien. Pendant plusieurs semaines ou plusieurs mois, il peut n'y avoir ensuite aucun symptôme. Puis la maladie se déclare. Les symptômes varient selon la souche du parasite, la résistance du chien... Le plus souvent, on observe une perte de poils autour des yeux et de la truffe. Puis ces dépilations peuvent s'étendre. Des croûtes apparaissent, la peau devient épaisse et grisâtre, avec de nombreuses pellicules. Des ulcères se développent, notamment sur les parties en contact avec le sol. Enfin, les ongles poussent anormalement. Les griffes sont longues et cassantes. En dehors de symptômes cutanés, votre chien paraît fatigué et maigrit même si son appétit est conservé. Les muscles de la tête s'atrophient. Les ganglions grossissent, le chien a de la fièvre. Le nez peut saigner. Puis le parasite se développe dans de nombreux organes de votre animal (foie, rein...). Le chien souffre d'anémie et de graves troubles rénaux susceptibles de causer sa mort.
Le diagnostic s'appuie sur les symptômes et les séjours effectués par le chien dans les zones à risques. Il est possible de visualiser le parasite grâce à des ponctions de moelle osseuse ou de ganglions, ou à des biopsies de peau ou de foie. Des tests sérologiques sont également utilisés.
Traitement de la leishmaniose
Pour le traitement allopathique, c'est de l'antimoniate de méglumine qui est utilisé, administré par voie injectable et de l'allopurinol administré par voie orale. Ce traitement est long et beaucoup de chiens rechutent quelques mois après et nécessitent un nouveau traitement. Il est absolument nécessaire ici de faire intervenir la naturopathie afin que le chien reçoive un panel de thérapeutiques complémentaires pour le soutenir et l'aider à s'en tirer. Les médecines naturelles vont viser à stimuler le terrain, l'immunité, et avec l'isothérapie se rapprocher le plus possible de la souche pathogène. L'homéopathie, la phytothérapie, joueront leur rôle actif sur les symptômes, au cas par cas, en plus de l'allopathie.
Le pronostic est assez bon si le chien présente seulement des lésions cutanées, qui disparaissent en quelques semaines après le début du traitement mais si le chien présente des lésions hépatiques ou rénales, il s'assombrit considérablement. Là c'est l'organothérapie qui devient la médecine naturelle la plus adéquate.
La prévention sur plusieurs plans est donc primordiale. Il convient d'éviter de sortir le chien au crépuscule en pleine période d'activité des phlébotomes et il faut utiliser des produits de type spot-on ou sprays visant à éloigner ces insectes. Pour cela, il existe actuellement des colliers contenant de la deltamethrine, efficaces six mois et des pipettes contenant de l'imidaclopride à appliquer sur la peau qu'il faut renouveler tous les quinze jours. Des diffusions d'huiles essentielles éloignant les phlébotomes sont également fortement recommandées dans votre maison ou sur le lieu de vos vacances si c'est une des zones à risques. Une prévention à l'homéopathie est également fortement conseillée avec des remèdes qui vont permettre, non pas d'éloigner les phlébotomes bien sûr, mais de limiter leurs dégâts dans le sang de votre chien s'il était piqué.
Enfin notez que cette maladie est une zoonose potentielle, elle peut donc toucher l'homme. Les individus immunodéprimés, les enfants et les seniors sont les plus sensibles. En protégeant votre chien, vous limiterez donc également les risques pour vous et votre famille.