Les mâles s’accouplent de décembre à février quand leurs testicules augmentent six fois de volume (l’œstrus des femelles dure trois semaines, la vulve est alors enflée, rose, humide, la fécondation n'est possible que durant 3 jours). Le « verrouillage » qui suit la copulation dure jusqu’à 90 minutes. Les naissances ont lieu de mars à mai. La maturité sexuelle est effective à 10 mois. La durée de la gestation est de 52 à 53 jours. Chaque portée compte 4 ou 5 petits. L’abondance de la nourriture influe sur l’importance de la portée et l’absence - ou non - de reproduction. Il n'y a qu'une portée annuelle. La femelle possède 8 tétines (parfois 7, 9 ou 10). Le sex-ratio à la naissance est de 1/1, mais il semble qu’il y ait davantage de mâles à la naissance chez les populations qui ont une forte densité.
Les jeunes pèse 100 g à la naissance. Ils possèdent une fourrure brun foncé velouté (bout de la queue blanc chez les sujets qui l’auront à l’âge adulte). La face devient rousse à 4 semaines quand le museau s’allonge, les oreilles grandissent vite (et apparaissent en premier à la sortie du terrier). La denture de lait est complète entre 7 et 8 semaines. Après 6 mois, ne peut plus guère être distingué de l’adulte. Aveugles et sourds à la naissance, les petits ont besoin de la chaleur maternelle durant les 2 ou 3 premières semaines. Les yeux s’ouvrent entre 11 et 14 jours et sont bleus jusqu’à 1 mois, puis deviennent bruns à couleur ambre et à pupille verticale. Le sevrage a lieu vers 6 semaines (à 12 semaines au maximum). Les petits mangent de la viande dès l’âge de 4 semaines environ. Les femelles qui se reproduisent ont des tétines plus grandes que les sujets stériles. Les jeunes prennent 50 g par jour entre 4 et 10 semaines. Les deux parents s’en occupent (ce n’est pas général), le mâle apportant les aliments à l’entrée du terrier où la femelle reste 2 à 5 jours après la mise-bas. Après le sevrage, les adultes apportent de la nourriture aux jeunes y compris celle qu’ils ont stockée au préalable près du terrier (rôle du mâle variable également à ce stade).
Peu à peu, la femelle reste davantage au-dehors pour échapper aux sollicitations des jeunes au terrier. Le mâle joue avec eux et les lèche. Les jeunes restent avec leur mère jusqu’à l’automne. Dans un groupe, seule une femelle (parfois 2) se reproduit même s’il y en a plusieurs (jusqu’à 5). Si 2 renardes ont des petits, elles partagent un terrier. Celles qui ne se reproduisent pas peuvent nourrir, lécher et s’occuper des jeunes et les adopter s’ils deviennent orphelins (ce sont celles qui se trouvent au bas de la hiérarchie). Il semble que dans les populations urbaines où la mortalité est importante à cause du trafic routier, cette limitation sociale de la reproduction soit moins forte.
Les jeunes pèse 100 g à la naissance. Ils possèdent une fourrure brun foncé velouté (bout de la queue blanc chez les sujets qui l’auront à l’âge adulte). La face devient rousse à 4 semaines quand le museau s’allonge, les oreilles grandissent vite (et apparaissent en premier à la sortie du terrier). La denture de lait est complète entre 7 et 8 semaines. Après 6 mois, ne peut plus guère être distingué de l’adulte. Aveugles et sourds à la naissance, les petits ont besoin de la chaleur maternelle durant les 2 ou 3 premières semaines. Les yeux s’ouvrent entre 11 et 14 jours et sont bleus jusqu’à 1 mois, puis deviennent bruns à couleur ambre et à pupille verticale. Le sevrage a lieu vers 6 semaines (à 12 semaines au maximum). Les petits mangent de la viande dès l’âge de 4 semaines environ. Les femelles qui se reproduisent ont des tétines plus grandes que les sujets stériles. Les jeunes prennent 50 g par jour entre 4 et 10 semaines. Les deux parents s’en occupent (ce n’est pas général), le mâle apportant les aliments à l’entrée du terrier où la femelle reste 2 à 5 jours après la mise-bas. Après le sevrage, les adultes apportent de la nourriture aux jeunes y compris celle qu’ils ont stockée au préalable près du terrier (rôle du mâle variable également à ce stade).
Peu à peu, la femelle reste davantage au-dehors pour échapper aux sollicitations des jeunes au terrier. Le mâle joue avec eux et les lèche. Les jeunes restent avec leur mère jusqu’à l’automne. Dans un groupe, seule une femelle (parfois 2) se reproduit même s’il y en a plusieurs (jusqu’à 5). Si 2 renardes ont des petits, elles partagent un terrier. Celles qui ne se reproduisent pas peuvent nourrir, lécher et s’occuper des jeunes et les adopter s’ils deviennent orphelins (ce sont celles qui se trouvent au bas de la hiérarchie). Il semble que dans les populations urbaines où la mortalité est importante à cause du trafic routier, cette limitation sociale de la reproduction soit moins forte.