Le renard roux est chioneuphore, c’est-à-dire qu’il tolère l’hiver.
Vent, neige, froid, déshydratation, manque d’abris, rareté de la nourriture… Dans le monde animal, la lutte pour la survie se poursuit chaque jour et l’hiver la rend encore plus difficile.
D’un point de vue écologique, les animaux n’ont d’autre choix que de s’adapter à leur environnement pour survivre.
Certains animaux semblent adorer le milieu nival, comme les loutres, qui courent sur les pentes de neige et glissent sur le ventre comme de jeunes enfants! Des scientifiques ont même découvert que, chez les mésanges à tête noire, certains individus d’une même famille migrent vers le sud, alors que d’autres demeurent au Québec à longueur d’année. Et vous, aimez-vous l’hiver? Êtes-vous chionophile, chioneuphore ou chionophobe?
Aimer l’hiver
Les animaux qui ont toutes les adaptations nécessaires pour affronter l’hiver sont des chionophiles (du grec chion, qui signifie neige). Ils aiment la neige. Ils se répartissent géographiquement dans toutes les régions recouvertes de neige durant une partie de l’année. C’est le cas de l’hermine, du lièvre, du lagopède et du lemming. Parmi eux, seul le lemming n’a pas de pelage blanc pendant la froide saison, une adaptation qui assure l’anonymat et une meilleure survie. Si, de votre côté, vous aimez le plein air, la raquette, le ski, le patin, la marche en forêt ou pelleter votre galerie après une bordée de neige, vous êtes du type lagopède, vous êtes chionophile.
Tolérer l’hiver
Les animaux qui résistent à l’hiver et peuvent s’en accommoder, sans toutefois posséder toutes les adaptations nécessaires pour y survivre, sont des chioneuphores (qui tolèrent la neige). Ils tirent le meilleur parti possible de leur environnement et s’enfoncent volontiers dans la neige pour rester au chaud, s’abritant sous les branches basses des conifères ou passant la majeure partie de l’hiver sous la neige. Ces animaux changent parfois d’habitat durant les mois les plus froids et peuvent voir leurs populations diminuer grandement si le climat est très rigoureux. Les taupes, les campagnols et les renards roux font partie de ce groupe.
Pour illustrer la différence entre un chionophile et un chioneuphore, prenons deux types de renards : le renard arctique et le renard roux. Le renard arctique a une fourrure si dense qu’il ne commence à grelotter que lorsque la température atteint – 45 °C : il est chionophile. Le renard roux, lui, commence déjà à frissonner à – 13 °C : c’est un chioneuphore! Si, de votre côté, vous acceptez l’hiver parce que vous savez faire des compromis, mais aimez tout de même vous emmitoufler dans la chaleur de votre maison et vous réchauffer avec des petits plats mijotés, si vous préférez mettre le nez dehors lorsque la température s’adoucit, vous êtes du type campagnol : vous êtes chioneuphore.
Détester l’hiver
Les chionophobes sont des animaux qui sont incapables de s’adapter aux conditions climatiques qu’engendre l’hiver. On les trouve généralement dans des milieux plus chauds, voire tropicaux. Ce sont parfois des migrateurs, qui viennent ici pour profiter de nos beaux jours d’été, déguerpissant dès l’automne vers les tropiques. Le colibri à gorge rubis, le tamarin-lion doré, l’ocelot et l’alligator sont des chionophobes. Si vous détestez l’hiver au point de préférer les plages de Cuba aux panoramas enneigés du Québec, vous êtes un chionophobe. (Le snowbird est une espèce particulière de chionophobe ayant opté pour la Floride, l’hiver venu.)
Adaptation
Homo sapiens : un animal tropical
L’humain est essentiellement une espèce tropicale, mal équipée pour affronter un froid même léger. Nu, il commence à éprouver un certain malaise dès que la température chute sous 25 °C.
Des réponses physiologiques s’enclenchent alors rapidement : les muscles des poils de la peau se contractent, et c’est la chair de poule! Le sang circulant à la surface de la peau et dans les extrémités des membres se déplace dans la partie centrale du corps, pour minimiser les pertes de chaleur. En fait, notre capacité à supporter l’hiver est entièrement liée à nos adaptations comportementales : nous nous couvrons de vêtements et nous chauffons les abris que nous avons construits. Pourtant, plusieurs sociétés autochtones ont évolué sous des climats sibériens. Ces humains ont acquis une tolérance envers les rigueurs de l’hiver : pour eux, la nature fonctionne ainsi! Chaleur ou froid, tout n’est qu’une question de perception.
Vent, neige, froid, déshydratation, manque d’abris, rareté de la nourriture… Dans le monde animal, la lutte pour la survie se poursuit chaque jour et l’hiver la rend encore plus difficile.
D’un point de vue écologique, les animaux n’ont d’autre choix que de s’adapter à leur environnement pour survivre.
Certains animaux semblent adorer le milieu nival, comme les loutres, qui courent sur les pentes de neige et glissent sur le ventre comme de jeunes enfants! Des scientifiques ont même découvert que, chez les mésanges à tête noire, certains individus d’une même famille migrent vers le sud, alors que d’autres demeurent au Québec à longueur d’année. Et vous, aimez-vous l’hiver? Êtes-vous chionophile, chioneuphore ou chionophobe?
Aimer l’hiver
Les animaux qui ont toutes les adaptations nécessaires pour affronter l’hiver sont des chionophiles (du grec chion, qui signifie neige). Ils aiment la neige. Ils se répartissent géographiquement dans toutes les régions recouvertes de neige durant une partie de l’année. C’est le cas de l’hermine, du lièvre, du lagopède et du lemming. Parmi eux, seul le lemming n’a pas de pelage blanc pendant la froide saison, une adaptation qui assure l’anonymat et une meilleure survie. Si, de votre côté, vous aimez le plein air, la raquette, le ski, le patin, la marche en forêt ou pelleter votre galerie après une bordée de neige, vous êtes du type lagopède, vous êtes chionophile.
Tolérer l’hiver
Les animaux qui résistent à l’hiver et peuvent s’en accommoder, sans toutefois posséder toutes les adaptations nécessaires pour y survivre, sont des chioneuphores (qui tolèrent la neige). Ils tirent le meilleur parti possible de leur environnement et s’enfoncent volontiers dans la neige pour rester au chaud, s’abritant sous les branches basses des conifères ou passant la majeure partie de l’hiver sous la neige. Ces animaux changent parfois d’habitat durant les mois les plus froids et peuvent voir leurs populations diminuer grandement si le climat est très rigoureux. Les taupes, les campagnols et les renards roux font partie de ce groupe.
Pour illustrer la différence entre un chionophile et un chioneuphore, prenons deux types de renards : le renard arctique et le renard roux. Le renard arctique a une fourrure si dense qu’il ne commence à grelotter que lorsque la température atteint – 45 °C : il est chionophile. Le renard roux, lui, commence déjà à frissonner à – 13 °C : c’est un chioneuphore! Si, de votre côté, vous acceptez l’hiver parce que vous savez faire des compromis, mais aimez tout de même vous emmitoufler dans la chaleur de votre maison et vous réchauffer avec des petits plats mijotés, si vous préférez mettre le nez dehors lorsque la température s’adoucit, vous êtes du type campagnol : vous êtes chioneuphore.
Détester l’hiver
Les chionophobes sont des animaux qui sont incapables de s’adapter aux conditions climatiques qu’engendre l’hiver. On les trouve généralement dans des milieux plus chauds, voire tropicaux. Ce sont parfois des migrateurs, qui viennent ici pour profiter de nos beaux jours d’été, déguerpissant dès l’automne vers les tropiques. Le colibri à gorge rubis, le tamarin-lion doré, l’ocelot et l’alligator sont des chionophobes. Si vous détestez l’hiver au point de préférer les plages de Cuba aux panoramas enneigés du Québec, vous êtes un chionophobe. (Le snowbird est une espèce particulière de chionophobe ayant opté pour la Floride, l’hiver venu.)
Adaptation
Homo sapiens : un animal tropical
L’humain est essentiellement une espèce tropicale, mal équipée pour affronter un froid même léger. Nu, il commence à éprouver un certain malaise dès que la température chute sous 25 °C.
Des réponses physiologiques s’enclenchent alors rapidement : les muscles des poils de la peau se contractent, et c’est la chair de poule! Le sang circulant à la surface de la peau et dans les extrémités des membres se déplace dans la partie centrale du corps, pour minimiser les pertes de chaleur. En fait, notre capacité à supporter l’hiver est entièrement liée à nos adaptations comportementales : nous nous couvrons de vêtements et nous chauffons les abris que nous avons construits. Pourtant, plusieurs sociétés autochtones ont évolué sous des climats sibériens. Ces humains ont acquis une tolérance envers les rigueurs de l’hiver : pour eux, la nature fonctionne ainsi! Chaleur ou froid, tout n’est qu’une question de perception.