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La Vénerie du renard vue par la Société de Vénerie

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Méné Hoguéné

Méné Hoguéné
Admin

extrait du site "Vénerie":

La vènerie du renard





La chasse à courre du renard, pratique ancestrale en Grande-Bretagne où il existe près de 250 équipages, s'est développée en France depuis 1980 environ. 44 équipages de renard ont été constitués principalement par des chasseurs à tir aux chiens courants, préférant laisser le fusil au râtelier. Les chiens utilisés pour cette chasse sont de taille intermédiaire entre ceux constituant les meutes de cerf, sanglier ou chevreuil et ceux des meutes de lièvre. Les origines britanniques sont présentes dans toutes les meutes françaises.

Associée à la chasse sous terre qui permet de déterrer l'animal lorsqu'il est rentré au trou, cette vènerie est certainement une méthode des plus écologiques pour limiter les populations de renards qui sont en explosion démographique depuis la vaccination antirabique. Les équipages prélèvent environ 400 renards par an. La réputation légendaire de sa ruse n’est pas exagérée, bien au contraire. Il chasse par nécessité et par goût. Il connait tout de la nature, par instinct probablement et par observation, certainement.

Sa mémoire semble prodigieuse et il garde son sang froid dans les situations les plus périlleuses. Son regard mystérieux, insaisissable est à l’image de son comportement lorsqu’il est chasse, tout est envisageable. Puisqu’il chasse fréquemment, que ce soit à l’affût, à l’approche ou à courre, en s’associant parfois avec un autre, il connait toutes les difficultés à vaincre pour réussir. Il sait utiliser les routes fréquentées, à fortiori goudronnées, sachant que l’odeur de son passage y est très fugace. Il grimpe, nage, se faufile, se terre, recherche les parcelles où fumiers et lisiers ont été épandus pour masquer sa voie, recherche aussi les troupeaux de bovins ou d’ovins qui effacent sa voie en se déplaçant. S’il est plus facile à chasser par vent d’ouest sur sol frais, il est presque inchassable par vent d’Est sur sol gelé profondément mais momentanément dégelé en surface sous le soleil. Après une grosse pluie, il est souvent au terrier. En période de rut, il en est souvent de même et il n’est pas rare que 3 ou 4 mâles soient regroupés auprès d’une femelle. Dans ces conditions, il arrive que l’Equipage ne puisse chasser. S’il est chassé très vite, il cherche la plupart du temps à se mettre à l’abri du danger dans un tuyau, un terrier, entre des balles rondes de fourrage ou de grumes, dans un bâtiment, une faille, un dépôt à ordure, un parc grillagé,… etc. Par contre, si la chasse n’est pas rapide, il peut faire de jolis parcours durant lesquels toutes les ruses sont utilisées mais il est alors difficile à prendre.

En raison de son opportunisme alimentaire, l’espèce est qualifiée de généraliste. Le renard ne dépend d’aucune proie en particulier : quand l’abondance d’une proie diminue, la prédation est reportée sur d’autres proies. C’est ce qui explique que les variations d’effectifs du renard soient relativement modérées d’une année à l’autre. Si la plupart des petits carnivores français ne sont pas considérés par les chasseurs comme des espèces gibiers au sens courant du terme, le renard fait exception. En dehors des prélèvements de la vènerie, il fait l’objet d’une chasse à tir assez répandue. L’estimation du tableau de chasse national se situe aux environs de 400.000. Il connait parfaitement son territoire et généralement la chasse se déroule dans l’emprise d’un cercle d’environ 3 kms de diamètre. Parfois en période de rut, un mâle quitte son territoire et peut faire un parcours rectiligne d’une douzaine de kilomètres qui peut, comme bien souvent, se terminer dans un endroit où il est imprenable. De toute façon, l’équipage doit comporter un lot de chiens de déterrage assistés de bons piocheurs et du matériel nécessaire.

Quant aux chiens courants, il semble que la taille d’environ 0,60m soit suffisante car trop grands, ils passent mal au fourré et trop petits, ils manquent de vitesse. L’anglo-français et le Fox-hound donnent satisfaction. Il leur est nécessaire d’être courageux, entreprenants, vifs dans leurs réactions mais cela n’empêchera jamais de se trouver souvent dans une difficulté insurmontable, celle de voir le renard de chasse dans un endroit où il est impossible d’intervenir. Une satisfaction à souligner : le chaleureux accueil réservé par les populations rurales aux équipages qui chassent cet animal, immangeable et causant des dégâts couteux.

Société de Vènerie
60, rue des Archives 75003 Paris
Tel : 01 47 53 93 93 - Fax : 01 47 53 71 71

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